dimanche 11 septembre 2011

Le cas présidentielles 2012


Cette semaine dans le Grand Journal de Canal+, De Villepin a dit "la France a les deux pieds dans la merde".
J'ai trouvé ça très réaliste lorsqu'on voit ce qui nous attend pour 2012.


Parce qu'il faut dire ce qui est: beaucoup de gens votent pour la personne et non pas pour son programme. Les électeurs se font une idée sur l'image d'un candidat donnée par les médias, et par la solution en deux mots qu'il donne à un problème mis en avant par les journaux télévisés.
Bien évidemment, le langage bien technique utilisé par ces candidats n'est compréhensible que par une minorité, ce qui facilite la séduction par l'image.

Et voici donc ce que nous trouvons comme candidats potentiellement éligibles et l'image qu'ils renvoient (je ne parlerais pas de ceux qui de  toute façon ne dépasseront pas les 3% de voix...).

- Le président Sarkozy: bling-bling, people, divorce/mariage/bébé dans le même mandat, nerveux. Il ne garde pas vraiment l'image de ce qu'il a accomplit pendant son mandat, ou alors le négatif, en particulier en matière de politique d'immigration.

- Le trio indécis de gauche: François Hollande, qui a plus l'air de faire campagne avec son régime qu'avec son programme, et dont l'image a été entachée par son personnage des Guignols (il faut arrèter de croire que ces carricatures n'ont pas d'influence), Martine Aubry la candidate qui sourit tellement peu qu'on se demande si elle est humaine et si elle ne va pas faire tomber le pays dans la depression, ou Ségolène Royal, celle qui suite à son échec en 2007 a admis avoir menti aux électeurs (même si on le sait, de là à enlever le bénéfice du doute...) et qui maintenant fait campagne en tirant dans les pattes de ses deux concurrents? Mmmh, quel choix alléchant!

- Marine Le Pen, 5 fois plus dangereuse que son père puisqu'en plus de ses idées extrèmes, elle a l'image d'une femme dynamique et moderne qui en séduit plus d'un.

- Eva Joly, qui a détruit le faible espoir des Verts, pourtant de plus en plus grand, en une déclaration bisounours le 14 Juillet.

- Dominique de Villepin, qui a l'air de vouloir faire campagne contre Nicolas Sarkozy plus que pour la France.

- Et puis il aurait pu y avoir DSK, qui était pour beaucoup de monde l'espoir des Français, puisqu'un mec de gauche spécialiste de l'économie, ça semble un bon équilibre...manque de bol, quoiqu'il se soit passé réellement dans ce Novotel de NY, ça a surtout révélé qu'il avait une bite à la place du cerveau, et même si son retour en France a été plutôt bien accueilli, sa crédibilité en a définitivement pris un coup.

Je sens qu'on va passer une année 2012 formidable.

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1 commentaire:

  1. C'est vrai que ça fait vraiment peur! Le truc, c'est que maintenant les gens se rendent de moins en moins compte de ce qui est dangereux ou pas. Comme Marine Le Pen, j'en connais qui trouvent qu'outre ses idées un tantinet extrémistes (LOL), ce qu'elle a a dire est intéressant.

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